Quel disjoncteur installer pour une VMC ?

La mise en place d’une VMC dans votre logement étant désormais actée, il ne vous reste plus qu’à la raccorder. Dans cette optique, vous devrez associer le système de ventilation à un disjoncteur adéquat afin d’éviter tout dysfonctionnement de votre installation électrique. Pour quel calibre de disjoncteur opter pour une VMC ? On vous explique tout cela en détail !

Si vous êtes un électricien averti, vous savez qu’il est primordial de coupler le circuit d’une installation électrique à un disjoncteur adapté. Et pour ce faire, il faut prendre en considération la puissance de l’appareil en question.

Pour les non-initiés, commençons par préciser ce que définit l’acronyme VMC.

La ventilation mécanique contrôlée est utilisée, comme son nom l’indique, pour assurer la ventilation et le renouvellement de l’air au sein d’une habitation.

Ce dispositif est particulièrement intéressant pour les pièces régulièrement soumises aux odeurs tenaces ou avec un taux d’humidité élevé, comme la salle de bain ou la cuisine. Nous n’allons pas plus nous étendre sur le sujet. En revanche, nous avons rédigés quelques articles qui pourrait vous intéresser sur la thématique :

Que se passe-t-il dans le cas de l’un de ces problèmes ?

Le disjoncteur portant bien son nom, le dispositif « disjoncte » et coupe le courant. Ainsi, votre appareil électrique est préservé, sans risque d’endommagement. Astucieux, non ?

Concrètement, un disjoncteur d’un calibre de 2 A est préconisé pour un circuit électrique de faible puissance, relié à une sonnette par exemple. Mais celui-ci peut atteindre jusqu’à 50 A (voire davantage) pour protéger des appareils réclamant beaucoup plus d’énergie.

Pour la plupart des installations de ventilations mécaniques contrôlées, un disjoncteur de faible ampérage convient. Attention toutefois si vous souhaitez mettre en place un système de ventilation plus puissant que la normale.

Après consultation de ces règles, on apprend qu’un circuit dédié à la ventilation mécanique contrôlée se protège à l’aide d’un disjoncteur divisionnaire doté d’un calibre de 2 A au minimum. Ce dernier sera couplé avec un interrupteur différentiel de 30 mA de type AC.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, la ventilation mécanique contrôlée permet un renouvellement de l’air à l’intérieur des pièces de votre logement.

Précisons que vous aurez le choix entre différents modèles, classés principalement en deux sous-catégories.

• La VMC simple flux : elle opère une circulation de l’air uniquement dans un sens. Moins chère, elle engendre cependant des pertes de chaleur.
• La VMC double flux : comme son nom le laisse penser, elle génère deux flux d’air bien distincts. Ce système de ventilation garantit des économies d’énergie conséquentes et une qualité d’air optimale.

Si vous souhaitez installer une VMC simple flux classique nécessitant peu d’énergie, un disjoncteur de 2 A est suffisant.

P = puissance électrique en watt
U = tension en volt
I = intensité en ampère

Si votre modèle de VMC ne dépasse pas les 460 W (ce qui est fort probable), voici comment nous arrivons à un résultat de 2 A pour le disjoncteur :

460 W/230 V = 2 A

Tout simple, pas besoin d’avoir fait « maths sup » !

Placés dans votre tableau électrique, les disjoncteurs assurent la protection électrique de votre habitat, mais comme nous venons le voir, en respectant les spécifications de votre VMC, le choix du bon matériel est en fait assez simple.