Quelle gaine choisir pour sa VMC ?

L’installation d’une VMC dans une maison nécessite différents types de gaine, en fonction à la fois, du type de configuration, de la pièce et de l’isolation prévue.

Afin de vous permettre de choisir les gaines qui seront les plus adaptées à votre installation, nous vous avons prévu un tour d’horizon des différents types de gaines qui existent sur le marché en prenant en compte les cinq critères importants qui les caractérisent : le diamètre, la forme, l’isolation, la rigidité et le matériau.

Une VMC, aussi appelée système de ventilation mécanique contrôlée, permet de récupérer l’air vicié présent à l’intérieur des pièces de la maison et de réinjecter de l’air frais venant de l’extérieur. Cela permet de réguler le taux d’humidité dans les pièces et de les aérer. Pour en savoir plus sur le fonctionnement d’une VMC, n’hésitez pas à regarder cet article.

Il existe plusieurs sortes de VMC :

• la VMC simple flux
• la VMC double-flux
• la VMC hygroréglable qui existe en simple et double-flux

L’ensemble est relié à l’aide de gaines. Pour les VMC double-flux, les gaines feront également un raccord avec les bouches d’insufflation d’air.

Il existe différents types d’installation et le choix des gaines va dépendre de plusieurs critères : du type de VMC, du type de travaux (rénovation ou construction neuve), de la pièce concernée et de l’isolation prévue.

Pour savoir quelle gaine choisir, nous avons listé pour vous les critères à prendre en compte. Suivez le guide !

Il existe quatre diamètres de gaines :

• 60 mm
• 80 mm
• 125 mm
• 150 mm

Le diamètre des gaines est standardisé. Il est conseillé pour les pièces humides comme les salles de bains et les toilettes, d’installer des gaines de 80 mm de diamètre.

Pour la cuisine, optez plutôt pour une gaine avec un diamètre plus large. L’évacuation de l’air vicié combiné à celle des odeurs lors des temps de cuisson va nécessiter un débit d’air plus important. Un diamètre de 125 sera suffisant. Il est possible aussi d’avoir une gaine de 150 mm de diamètre.

Attention cependant à bien faire correspondre le diamètre des gaines avec celui des bouches d’extraction. Il n’est pas conseillé d’installer un réducteur pour faire correspondre la gaine avec la bouche d’extraction. Cela risque de gêner l’évacuation de l’air et de générer du bruit lors du passage de l’air.

Pour raccorder la VMC avec la bouche d’extraction située sur le toit, il faudra une gaine de 160 mm de diamètre. Ce diamètre plus important se justifie par le fait que l’air vicié aspiré dans chaque pièce disposant d’une bouche d’extraction va être ensuite éjecté par cette même gaine.

Il existe deux formes différentes de gaines VMC :

• la forme circulaire
• la forme rectangulaire

Une perte de charge élevée signifie que l’air évacué rencontre de la résistance lors de son déplacement dans les conduits de ventilation. Ces frottements contre les parois entraînent alors une surconsommation du système de ventilation.

Ce type de gaine est donc idéal pour la rénovation de constructions anciennes, qui n’avaient pas prévu l’espace nécessaire pour installer un système de VMC classique avec des gaines circulaires.

Les gaines rectangulaires sont légèrement plus chères que des gaines circulaires d’une même catégorie.

L’accumulation de ces gouttelettes va entrainer à termes, le développement de bactéries et la détérioration des conduits de VMC.

Pour des constructions neuves, il est obligatoire d’avoir des gaines isolées dans les espaces non chauffés. Les gaines isolées vont réduire les écarts de température et donc limiter la condensation. Elles vont aussi réduire le bruit de frottement que peut faire l’air en circulant dans les conduits.

Les gaines isolées sont composées d’une épaisseur de laine de verre. Cette épaisseur est généralement de 25 mm. Il existe aussi des gaines avec une épaisseur de laine de verre de 50 mm. Plus performante d’un point de vue énergétique, cette épaisseur d’isolant est idéale dans les régions où il fait plus froid.

Autre point pratique des gaines isolées, c’est qu’elles sont moins fragiles. En effet, il n’est pas rare que les gaines non isolées se retrouvent percées lors de l’installation (par exemple lors du passage à travers un plancher). Ce percement, vient réduire les performances de la VMC. En utilisant une gaine isolée, la laine de verre vient ajouter une protection supplémentaire au conduit et donc limiter les risques de fuite.

• Les gaines PVC isolées : ces gaines sont les moins chères du marché.
• Les gaines isolées en aluminium : plus chères que les gaines PVC, elles sont cependant plus résistantes et plus performantes d’un point de vue thermique.
• Les gaines en polyéthylène expansées : ces gaines ont l’avantage d’être légères et donc plus faciles à installer. Elles sont cependant plus chères que ces homologues.

Dans des espaces chauffés, il n’est pas nécessaire d’installer des gaines isolées. Des gaines non isolées feront très bien l’affaire. Il en existe de différentes sortes :

• Les gaines souples PVC : ces gaines sont les moins chères de sa catégorie.
• Les gaines souples en aluminium : ces gaines sont plus chères que celles en PVC, mais elles sont aussi plus résistantes. Les risques de déchirure sont plus faibles. Elles sont aussi plus résistantes au feu et aux attaques de nuisibles.
• Les gaines semi-rigides en aluminium.
• Les conduits semi-rigides en polyéthylène haute densité (PEHD) : ces conduits sont recommandés pour les VMC double-flux.
• Les conduits rigides PVC : ces conduits sont utilisés lorsque l’espace est trop restreint pour passer le réseau de gaines ou que celui-ci est visible dans l’habitation.

Le choix des gaines ne doit pas se faire à la légère. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Optez pour la gamme de gaines qui correspond le mieux à votre logement, à vos besoins et à votre budget !

Il ne vous reste plus qu’à faire le bon choix !