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Comment utiliser un motoculteur ?

Comment utiliser un motoculteur ?

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Le motoculteur fait partie du matériel indispensable à posséder pour tout jardinier désireux de cultiver des surfaces conséquentes. Cet engin motorisé puissant permet à la fois de sarcler, biner et labourer le jardin, sans trop d’efforts.

Si vous n’avez jamais manipulé une telle machine auparavant, pas de panique, nous sommes là pour vous guider afin d’obtenir le meilleur résultat, en toute sécurité.

Quel est l'intérêt d'un motoculteur ?

Lorsqu’il s’agit de labourer et biner la terre, ou encore désherber une pelouse ou un potager, le motoculteur thermique est la machine qu’il vous faut !

La machine idéale pour préparer un terrain

Les amoureux du jardinage le savent mieux que quiconque : retourner un sol manuellement est particulièrement éreintant, en plus d’être chronophage. Par conséquent, pourquoi se priver de l’aide d’un motoculteur ?

Car, les vertus du labour ne manquent pas. En plus de rendre le sol moins compact, le motoculteur en favorise l’oxygénation. Par ailleurs, vous empêchez la repousse d’adventices avant d’entamer, par exemple, le semis du gazon.

Outre sa capacité à s’attaquer à de vastes étendues, la machine va aussi vous faciliter la tâche pour retourner tout type de sol. Avec lui, peu importe la condition de votre terre : dure, sèche ou humide, rien ne lui fait peur !

Comment choisir entre un motoculteur et une motobineuse ?

Plutôt motoculteur ou motobineuse ? Votre cœur balance ? Voici quelques éléments de réponse…

Le moteur thermique du motoculteur permet un labourage en profondeur, même de sols durs. La motobineuse, quant à elle, est dotée d’un système d’entrainement de fraises rotatives qui retourne la terre de façon plus superficielle.

Par ailleurs, un motoculteur est polyvalent. Il est ainsi possible de l’équiper d’une multitude d’accessoires pour s’occuper de tâches variées.

Notons que l’utilisation d’une motobineuse est indiquée pour les terrains de moins de 400 m². En revanche, un motoculteur, plus puissant, vous sera recommandé si votre terrain s’étend au-delà de cette superficie.

Le motoculteur permet donc un travail plus rapide et adapté aux grandes surfaces. Seul bémol : celui-ci est plus lourd et moins maniable…

Motobineuse ou motoculteur ?

Vous voulez en savoir plus sur la différence entre ces deux outils ? Nous avons rédigé un article spécifiquement sur ce sujet !

En savoir plus

Motoculteur : outils et accessoires

Voici les principaux accessoires compatibles avec un motoculteur :

  • des outils rotatifs standards et des outils de labour ;
  • une charrue réversible pour creuser des sillons et labourer le sol ;
  • un buttoir à pommes de terre pour une collecte facile ;
  • un scarificateur ;
  • une lame à neige ;
  • une faucheuse.

À noter :

Pour ameublir, émietter la terre, enfouir les engrais et le fumier, le motoculteur est souvent équipé de fraises arrière rotatives à l’instar d’une motobineuse.

Vérifications préalables et consignes de sécurité

Équipé de fraises coupantes et, sur certains modèles, de socs de charrue, le motoculteur est la machine à posséder pour retourner la terre aisément, sans s’épuiser inutilement. Cependant, ce type d’engin nécessite une vigilance certaine lorsqu’on le manipule.

Comment utiliser un motoculteur en toute sécurité ?

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont peu couteux et indispensables pour rendre complète votre panoplie du parfait jardinier.

Comme nous l’avons rappelé à maintes reprises, les engins de motoculture dotés de lames tels que la tondeuse, le scarificateur, et donc le motoculteur sont à manipuler avec précaution. En effet, pourvue d’outils tranchants, la machine n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Justement, vos mains sont impérativement à protéger avec des gants, lorsque vous conduisez le motoculteur et si vous manipulez les outils de coupe et les fraises.

Par ailleurs, ne sous-estimez pas l’autre extrémité de votre corps : vos pieds sont particulièrement exposés au risque d’accident pendant un labour. Aussi, une paire de bottes de sécurité est également de rigueur !

Enfin, n’oubliez pas d’isoler vos oreilles du bruit en vous munissant d’une protection auditive ou d’un casque anti-bruit.

À noter :

Si vous n’avez pas l’habitude de manipuler ce genre d’outil, la lecture du mode d’emploi est vivement recommandée pour vous familiariser avec les différentes fonctionnalités et accessoires du motoculteur.

Vérifications avant la mise en route du moteur

Les motoculteurs thermiques sont des machines motorisées qui doivent être contrôlées avant de démarrer. Par conséquent, pensez à :

  • vérifier les niveaux d’huile ;
  • remplir le réservoir d’essence ;
  • constater la propreté du filtre à air (sans saletés ni insectes) ;
  • vérifier la pression des pneus (entre 0,5 et 1 bar) ;
  • débarrasser le terrain de tout obstacle (grosses pierres, branchages, etc.).

Comment se servir d'un motoculteur ?

Après ces quelques vérifications essentielles, il est temps de démarrer votre motoculteur. Pensez à jeter un coup d’œil autour de vous afin d’être certain qu’il n’y ait ni enfants ni animaux dans les parages…

À quelle période passer le motoculteur ?

Bien qu’aucune période ne soit particulièrement propice au labour, certaines conditions météorologiques sont appréciables pour travailler avec davantage d’aisance.

Idéalement, travailler sur un sol humide et bien souple reste la meilleure idée. Toutefois, évitez de passer l’engin si la terre est excessivement gorgée d’eau. Car, dans ce cas, le tassement de la terre créerait une semelle de labour (la formation d’une couche compacte du sol après le passage du soc) qui risque d’affecter négativement le développement correct des racines.

En revanche, labourer un sol trop sec n’est absolument pas non plus recommandé, puisque la progression de la machine serait bien trop fastidieuse. Cependant, pour évoluer plus facilement sur un sol sec, vous pouvez doter votre motoculteur de roues en fer afin d’améliorer son adhérence.

Le motoculteur est-il facile à utiliser ?

Le motoculteur est plutôt simple à manier. Après quelques minutes d’utilisation, en maintenant une posture bien équilibrée, vous vous sentirez rapidement à votre aise. La machine ne demande pas beaucoup de forces pour avancer.

Le démarrage du motoculteur

Pour faire démarrer votre machine thermique (à essence) :

  • assurez-vous que la boite de vitesses se trouve au point mort ;
  • puis, actionnez le starter ;
  • ensuite, tirez la manivelle du lanceur d’un seul coup ;
  • enfin, laissez tourner le moteur quelques instants, enlevez le starter avant de commencer à travailler.

Pour faire avancer le motoculteur, appuyez modérément et progressivement sur l’accélérateur qui se trouve au niveau du guidon, afin d’éviter que celui-ci ne démarre trop brutalement.

À noter :

Le starter est à utiliser uniquement si le moteur est froid.

Concernant l’ergonomie et le plaisir à la conduite de l’engin, ceux-ci dépendent du mécanisme, plus ou moins perfectionné selon le modèle. Dans l’ensemble, il s’agit de machines intuitives qui se guident relativement facilement.

Conseils pour passer le motoculteur

Pour obtenir un résultat à la hauteur de vos attentes, sans vous blesser, quelques règles sont à appliquer.

  1. Ralentissez dès que vous êtes à proximité d’un grillage ou d’un fossé.
  2. Lorsque vous progressez, appuyez sans forcer sur le guidon.
  3. Quand vous reculez, n’oubliez pas de débrayer les fraises.
  4. Pour les terrains en pente légère, préférez une vitesse faible et pensez à vous servir du frein moteur (sans débrayer !).
  5. Sur un sol en pente raide, évoluez transversalement, sans monter et descendre (cependant, dans ce cas, l’utilisation d’un motoculteur reste fortement déconseillée).
  6. Pendant que vous labourez, assurez-vous que les mancherons restent bien positionnés et bloqués.
  7. Vérifiez régulièrement que les différents accessoires sont bien en place.

Important :

pensez à couper le contact, si vous êtes amené à délaisser le motoculteur, même quelques instants.

Un dernier conseil, n’hésitez pas à appliquer deux passages croisés si nécessaire, notamment dans le cas d’un sol très dur.

À vos machines !

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