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arrosage des fraises dans le potager

Bien arroser son potager, ce qu'il faut savoir !

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Afin d’éviter la perte de vos plantes potagères, un apport approprié en eau est indispensable.

Qu’il s’agisse d’entretien à l’aide de tuyaux d’arrosage, d’arrosoirs traditionnels, ou de systèmes automatiques, chaque technique présente ses avantages. En effet, selon l’exigence propre aux différents végétaux et en fonction des conditions climatiques, le mode opératoire peut être amené à varier.

Découvrons ensemble la marche à suivre pour l’arrosage du potager, sans gaspiller de l’eau inutilement !

Comment arroser son potager de façon économique ?

Bien que certaines régions bénéficient d’averses régulières, il est primordial de contrôler, en toute saison, si vos légumes doivent être arrosés.

Mais, comment récupérer de l’eau pour l’arrosage de votre potager ? Celle-ci peut provenir de sources naturelles (rivières, nappes phréatiques et eau de pluie) ou encore être obtenue directement depuis le robinet de votre domicile.

récupérateur de pluie aérien

La solution idéale reste de vous équiper d’un contenant capable de recueillir l’eau de pluie. Permettant un stockage naturel et sans aucun post-traitement, les récupérateurs d’eau de pluie sont disponibles dans des gabarits plus ou moins imposants. L’évacuation se fait ensuite à l’aide d’un robinet, pour faciliter le puisage. Ceux-ci peuvent également être vendus sous la forme de collecteurs, à fixer sur votre gouttière.

Astuce :

Choisissez la taille de votre citerne en fonction de la pluviométrie de votre région et de l’usage que vous en ferez. Pour une surface à entretenir inférieure à 50 m², un récupérateur de 500 litres suffira amplement. En revanche, si votre potager s’étend sur une aire supérieure à 100 m², il faudra plutôt s’orienter vers un réceptacle plus volumineux, capable de stocker entre 500 et 1500 litres. Si vous avez besoin d’aide pour bien choisir votre récupérateur d’eau, nous avons un article à ce sujet.

Vous pouvez par ailleurs envisager de récupérer l’eau d’un puits ou d’une rivière, à l’aide d’une pompe à eau.

Si la première méthode s’avère intéressante, bien qu’il faille conserver l’eau en surface pour la réchauffer avant l’arrosage, la deuxième connaît quelques limites. En effet, la qualité de l’eau provenant d’une rivière ou d’un étang reste variable.

Soumis à une réglementation, le puisage de l’eau y est même parfois interdit.

Ce qu'il faut retenir :

Le système d’approvisionnement en eau à privilégier est évidemment celui provenant de sources « naturelles », surtout l’eau de pluie. Plus qualitative que l’eau du robinet, elle ne modifie pas l’acidité du sol et présente l’indéniable atout d’être gratuite !

Quelles sont les méthodes pour l'arrosage de votre potager ?

Si vous cultivez déjà un potager ou que vous l’envisagez, vous n’êtes pas sans savoir que son entretien passe par un arrosage régulier. Pour ce faire, les techniques se sont considérablement améliorées au fil des années, vous laissant quelques possibilités, plus ou moins onéreuses et efficaces.

L’arrosage de votre potager peut principalement s’opérer de deux façons : manuellement ou automatiquement. Selon la configuration du jardin et le type de plantes à traiter, il est tout à fait possible d’avoir recours à ces deux solutions simultanément.

Quand faut-il se servir de l'arrosage manuel ?

Simple à l’usage, l’emblématique arrosoir est accessible à tous les jardiniers en herbe ! Parfois muni d’une pomme à son extrémité, celui-ci reste parfaitement indiqué pour les potagers domestiques de petite taille. On utilise aussi le tuyau d’arrosage pour les surfaces limitées et moyennes, de préférence équipé d’un pistolet pour disposer de plusieurs puissances de jets.

arroser son potager avec un arrosoir
arroser son potager au tuyau
arroser son potager avec un pistolet

L’utilisation manuelle de ces outils est recommandée pour un arrosage précis « au goulot », car elle permet de doucher uniquement le pied et non le feuillage. En outre, elle évite un gaspillage de l’eau.

L'arrosage automatique : l'idéal pour le potager ?

L'irrigation par aspersion

Ce principe vise à simuler un arrosage naturel, semblable à la pluie. Il suffit de fixer un arroseur spécifique au tuyau. L’arroseur oscillant permet notamment un apport en eau uniforme, pour toutes les grandes surfaces.

Attention :

Ce type d’arrosage peut favoriser l’apparition de maladies cryptogamiques, car il a tendance à mouiller le feuillage. Il n’est donc pas forcément le mieux adapté pour un potager. Par ailleurs, ce type d’arrosage voit son utilité diminuée s’il est réalisé en pleine journée. L’évaporation de l’eau est beaucoup plus importante.

L'arrosage au goutte-à-goutte

arroser son potager avec un goutte-à-goutte

Ce mode d’arrosage, qui peut aussi être appelé « goutteurs », permet une micro-irrigation, ciblée et régulière. Raccordé au robinet de jardin et posé au contact du sol ou sous terre, le cheminement de l’eau se fait par l’intermédiaire d’un tuyau poreux ou à travers des buses, laissant ainsi passer l’eau « au goutte-à-goutte ».

Économe en eau, cette technique est idéale pour vos plants, car l’irrigation se fait directement à leur pied, excluant tout risque d’attaque d’un champignon et minimise l’évaporation.

Ce qu'il faut retenir :

Pour l’arrosage de votre potager, nous vous recommandons l’utilisation d’un système de micro-irrigation. En plus d’apporter la quantité d’eau suffisante à vos légumes, permettant ainsi leur bon développement tout en évitant le gaspillage, il est programmable. Vous pouvez ainsi sélectionner le meilleur moment de la journée pour alimenter vos cultures en eau.

Comment bien arroser son potager, selon les saisons ?

Conseils d'arrosage

Cela va sans dire, les conditions climatiques, tout comme le type de légumes que vous cultivez, impactent la fréquence de l’arrosage. Relevons ensemble quelques points importants à respecter pour l’entretien de vos plantes potagères :

tableau comment arroser son potager
  • évitez d’arroser trop fréquemment, même en été, mais apportez beaucoup d’eau quand vous le faites ;
  • arrosez plus souvent les sols sableux que les sols argileux, mais en plus petite quantité ;
  • au printemps et en automne, arrosez le matin ;
  • en été, arrosez lorsque le soleil est couché, de préférence le soir ;
  • en cas de gelées nocturnes, arrosez plutôt en début de journée ;
  • l’arrosage par aspersion est à bannir en plein soleil.

 

illustration des légumes et leurs racines

D’autre part, le besoin en eau d’un légume correspond à la longueur de son système racinaire. Les plantes potagères dont la racine est relativement peu profonde, comme la laitue, les pommes de terre ou les oignons, nécessitent un apport en eau régulier, en quantité modérée.

En effet, la terre a tendance à se dessécher plus rapidement sur les 20 premiers centimètres.

En revanche, pour les légumes à l’enracinement profond, à l’image des citrouilles, des asperges ou des tomates, la fréquence d’arrosage est moins importante, mais plus abondante.

Important :

En cas de sécheresse, l’utilisation d’une citerne contenant l’eau de pluie préalablement conservée prend tout son sens : arrosez peu souvent, mais en grande quantité. N’oubliez pas aussi l’importance capitale d’un bon paillage au sol. En plus de conserver l’eau, il protégera vos plants des variations de température et des risques de brûlures. Dans ces conditions, nous vous conseillons d’arroser votre potager deux heures après le coucher du soleil.

Conseils pour les jardinières de légumes

Vous pensez que le manque d’espace est rédhibitoire pour l’aménagement d’un potager ? Eh bien, détrompez-vous ! La création d’une jardinière de légumes sur votre balcon, terrasse ou d’un carré potager est possible ! Très esthétique et peu encombrant, le principe a de quoi séduire, mais nécessite un entretien :

potager de balcon
  • placez dans votre contenant de la terre de jardin agrémentée de compost ;
  • évitez les légumes prenant trop de volume (artichauts, pommes de terre, choux de Bruxelles, etc.) ;
  • disposez dans la terre des billes d’argile pour favoriser le drainage et empêcher le pourrissement ;
  • associez des plantes compagnes à vos légumes.

La fréquence de l’arrosage doit être dosée en fonction des conditions météorologiques. S’il pleut, celui-ci sera fait avec parcimonie.

Pour le reste, votre sens aiguisé de l’observation fera la différence !

Contrôlez de temps en temps si la terre n’est pas trop sèche en surface et agissez en conséquence en arrosant régulièrement s’il le faut !

À vous de jouer

Vous voilà maintenant expert de l’arrosage pour votre potager. Avec un tuyau, un arrosoir ou avec un système plus sophistiqué comme le goutte à goutte, le maître mot reste l’adaptation.

Il faut penser à votre localisation, à la saison et surtout à la composition de votre jardin pour distribuer la bonne quantité d’eau.

Nous espérons que ces quelques astuces vous auront éclairé et incité à jardiner à la maison.

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