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Choisir
EPI pour un maçon

Quelle protection pour les travaux de maçonnerie ?

Lecture : 4 min
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Nous allons dans ce document déterminer les équipements de protection individuelle (EPI) nécessaires aux travaux de maçonnerie.

Qu’ils soient occasionnels pour des travaux de bricolage ou quotidiens, beaucoup de manipulations demandent une protection efficace et adaptée pour ne pas occasionner de dommages irréversibles.

Ce sont les travaux de maçonnerie qui engendrent le plus d’accidents sur un chantier. Cela est dû à plusieurs facteurs :

  • Un environnement de travail encombré par toutes sortes de débris et d’objets divers
  • Des sols inégaux et souvent glissants
  • Une atmosphère pouvant être poussiéreuse
  • Des projections et des éclats
  • La présence de produits chimiques
  • Des travaux en hauteur pouvant engendrer des chutes
  • Des vibrations et des blessures diverses lors de manipulations d’outils portatifs
  • Des chutes d’objets sur l’ensemble du corps
  • L’exposition aux intempéries, au froid ou à la chaleur

Voyons ensemble, quels sont les protections que vous pouvez utiliser pour préserver votre santé so vous êtes un maçon ou si vous avez un projet de maçonnerie chez vous.

La protection des yeux

Les lunettes de protection ou surlunettes vont permettre de protéger les yeux des projections, des éclats, des poussières, lors de travaux de découpe ou de bris. Prenons un exemple simple, la découpe de parpaing à la disqueuse va générer énormément de poussière et dans certain cas, projeter des éclats. Il est égal parfois nécessaire de se protéger lors d’opérations de malaxage ou de pose d’enduit.

Lorsque l’on travaille en extérieur, il est également indispensable de protéger ses yeux du soleil (rayonnement UV). Il faut alors allier deux fonctions : protection contre les corps étrangers et protection contre les UV.

Deux types de lunettes peuvent être utilisés :

Les lunettes de protection à branches.

Ce sont les plus pratiques dans un environnement sec, et celles qui offrent la vision la plus large. Elles vont protéger contre les poussières et les chocs dûs à des éclats. Ces lunettes sont incolores ou teintées

Les lunettes-masques

Elles sont dépourvues de branches et une sangle élastique vient prendre le relais pour garantir un bon maintient. Ces lunettes sont beaucoup plus étanches et empêchent l’eau ou la poussière de passer sur les côtés des verres.

La protection des mains

Les travaux de maçonnerie vont alterner les manipulations de corps humides et des matières sèches, dans un environnement qui peut être chaud ou froid.

Outre ces particularités, les gants de protection à utiliser devront protéger des coupures, et résister à la déchirure et à l’abrasion. Ils devront également permettre une bonne préhension des objets.

Pour une meilleure évacuation de la transpiration et un meilleur confort, l’enduction ne devra être que sur la paume et le bout des doigts. Mais si les manipulations sont majoritairement en présence de liquides, les gants devront offrir une bonne préhension en milieu humide.
Le cuir peut être utilisé pour les travaux de maçonnerie. Mais il n’offre pas une aussi bonne préhension que les gants ayant une enduction et ne doit être utilisé qu’en milieu sec.

Voici nos recommandations :

Environnement froid

Vous pouvez opter pour les Gants thermique Captain Freeze du fabricant MANUSWEET

Environnement à température clémente

Vous pouvez choisir les Gants de manutention, imperméables, Captain Aquaflex du fabricant MANUSWEET

La protection des pieds

L’environnement sur un chantier de maçonnerie est rarement sec et peut aller à très humide. C’est pourquoi les chaussures de sécurité S1 sont déconseillées, car limitées aux milieux secs. Les chaussures S3 et S4 sont faites pour travailler à l’extérieur en environnement humide. Elles sont imperméables.

La présence d’objet pointus comme des clous va impérativement demander à la chaussure de sécurité d’avoir une semelle anti-perforation. La norme S3 inclut cette semelle.

Le risque de chute dû à un sol glissant est aussi à prendre en compte. Une semelle antidérapante limitera les glissades accidentelles. Ce seront les normes SRA – SRB – SRC.

L’imperméabilité de la chaussure va dépendre de la qualité du cuir, ou des matériaux synthétiques utilisés, de la qualité des coutures et du type d’imperméabilisant utilisé. Cette notion est régi par deux normes WR et WRU. Elles se ressemblent et on a tendance à les confondre. La différence se fait lors du test d’homologation. Le WR se fait sur la chaussure entière et le WRU simplement sur la tige de la chaussure. Ces deux normes garantissent une très bonne imperméabilisation.

Sur un chantier, recevoir un choc au niveau des malléoles ou se tordre le pied sont très courants. La catégorie AN atteste que la chaussure va bien protéger cette partie du pied.

Attention :

Les chaussures de sécurité hautes ont souvent un matelassage en partie haute de la tige. C’est un confort supplémentaire mais pas toujours une protection. Il faut se reporter à la fiche technique du produit.

chaussures de sécurité pour un maçon

En BTP, le sol peut être chaud, au contact du bitume par exemple. La structure de la semelle d’une chaussure de sécurité ayant la catégorie HI permet une isolation contre la chaleur. C’est une isolation thermique de base. Avec la norme HRO La chaussure va résister à un sol très chaud, avec un maximum de 300° pendant 1 heure.

Faire le choix entre des chaussures de sécurité basses, hautes ou des bottes va dépendre du métier. En effet, selon les gestes pratiqués ou le milieu environnant, un type de chaussures sera plus ou moins adapté. Par exemple, lorsque l’on doit rester longtemps accroupi ou sur les genoux, la souplesse de la chaussure va être déterminante. Une chaussure haute peut être dans ce cas inconfortable. Mais si le milieu est très humide, la chaussure basse laissera plus facilement l’eau pénétrer à l’intérieur. Dans le cas où l’eau est vraiment omniprésente, le meilleur choix se fera pour des bottes de sécurité. C’est également un choix très pertinent l’hiver, en utilisant des bottes spécifiques qui protègent du froid et de l’humidité.

La protection de la tête

Sur un chantier, les risques de blessure à la tête sont importants, surtout si a lieu des travaux de levage et de montage d’ossature. Malheureusement, la protection de la tête est bien trop souvent négligée dans le secteur.

Il existe deux types de protection pour la tête : le casque de protection et la casquette anti-heurt.

Le casque de protection est obligatoire sur tous les chantiers qui présentent des risques de blessures à la tête dû à des chutes d’objets. C’est une protection soumise à la norme EN397. Il existe plusieurs couleurs de casque de chantier, bien que la coutume attribue une couleur à chaque corps de métier, il n’y a pas de cadre réglementaire. Libre à vous de choisir.

La casquette anti-heurt est destinée à protéger la tête des contacts légers, des lacérations et des abrasions mineures causées par des objets fixes. La casquette ne se substitue pas au casque de protection.

Attention :

Les casques de protection ont une durée de vie dépendant du matériau utilisé dans leur fabrication. Une date de péremption est indiquée sur le casque. Même s’il n’a jamais été utilisé, on ne doit jamais utiliser un casque au-delà de la date indiquée.

C'est l'heure de s'équiper...

Pour les travaux de maçonnerie, encore plus que dans les autres corps de métiers, être bien protégé est vital. Par conséquent :

  • Protégez vos yeux avec des lunettes de sécurité adaptées.
  • Assurez la protection de vos mains grâce à des gants résistants et adaptés à l’environnement.
  • Équipez vos pieds de chaussures de sécurité, en tenant compte des conditions spécifiques du chantier.
  • Enfin, n’oubliez pas le casque de protection ou la casquette anti-heurt pour préserver votre tête.

Soyez prudent, et restez en sécurité.

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