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ouvrier porte casquette de sécurité et EPI

La casquette de sécurité : se protéger quand le casque n’est pas obligatoire

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Quel que soit le secteur d’activité, la protection des travailleurs reste une priorité absolue. Chaque année, des milliers d’accidents surviennent sur le lieu de travail, entraînant des blessures graves, voire le décès de la victime. L’année 2022 recense 738 accidents du travail mortels, selon le rapport annuel de l’Assurance Maladie.

Dans ce contexte, la mise en place de mesures de sécurité devient essentielle. La norme EN 812 prend tout sons sens en réglementant la casquette de sécurité. Cet équipement protège en effet la tête dans certaines conditions.

Les objectifs de la norme EN 812

La norme EN 812 spécifie les exigences relatives aux casquettes de sécurité. Elles sont conçues pour offrir un niveau minimal de protection contre les chocs légers, c’est-à-dire des coups contre des objets durs et immobiles. En revanche, elles ne sont pas destinées à protéger des chutes d’objets ou des charges suspendues ou en mouvement (c’est le rôle des caques de sécurité).

La casquette de protection ne se substitue pas au casque de protection EN 397. Mais elle renforce la sécurité dans les environnements de travail où le port du casque n’est pas obligatoire, principalement sur un chantier intérieur. Ainsi, en fournissant cet EPI, les employeurs contribuent de manière significative à réduire les risques de blessures à la tête sur le lieu de travail.

Les performances exigées pour les casquettes de sécurité

Cependant, la casquette normée EN 812 doit répondre à certaines exigences validées par des tests.

Les performances obligatoires vérifiées par deux tests

  • Le test d’impact mesure la capacité de la casquette à absorber et à disperser l’énergie d’un choc.
  • Le test de pénétration évalue la résistance à la pénétration d’objets pointus ou tranchants sur le dessus de la coque.

Les exigences additionnelles de la norme EN 812

Une casquette anti-heurt peut prévoir des protections supplémentaires :

  • la résistance aux températures basses ;
  • la résistance aux flammes ;
  • l’isolation électrique jusqu’à 440 volts maximum en courant alternatif.

Important

La conformité aux normes de sécurité relève de la responsabilité des employeurs. Ils doivent s’assurer que les équipements de protection individuelle fournis à leurs salariés respectent les exigences requises : respect de la norme et marquage CE.

Concernant les casquettes de travail, il incombe alors aux employeurs de :

  • sélectionner des casquettes conformes à la norme EN 812, adaptées aux risques présents sur le lieu de travail ;
  • fournir une formation adéquate sur l’utilisation des casquettes de protection et sur les mesures de sécurité en général ;
  • mettre en œuvre des procédures de contrôle des casquettes, et prendre des mesures correctives lorsque cela s’avère nécessaire.

La conception et les matériaux des casquettes anti-heurt

Dotées d’une calotte rigide, les casquettes de sécurité disposent également d’une bande élastique à l’arrière, pour assurer un ajustement parfait. De plus, des inserts absorbant les chocs et des aérations améliorent encore leur confort.

Les casquettes de sécurité sont généralement fabriquées à partir de matériaux légers et résistants, tels que le plastique ABS ou le polypropylène. Ces matériaux durables bénéficient en effet d’une capacité à absorber et à disperser l’énergie des impacts.

Les casquettes de protection conformes à la norme EN 812 doivent être capables d’atténuer les chocs, de résister à la pénétration, et de réduire les risques de blessures à la tête. Imposer le port d’une casquette anti-heurt est un moyen de protéger vos équipes, tout en soulignant votre engagement dans la prévention des risques.

 

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