Quels sont les points de réglage d'un chauffage au sol ?

Aussi invisible que confortable, le chauffage au sol qui se glisse aisément sous le plancher de nombreux intérieurs séduit autant par ses qualités esthétiques que thermiques.Une installation de qualité constitue une excellente base de départ qui ne dispense pas pour autant d’un suivi attentif et régulier.

Pour garantir ses performances et donner la pleine mesure de son rendement, le plancher chauffant requiert un certain nombre de réglages. Gestes impératifs à accomplir et bonnes pratiques à adopter pour un chauffage au sol réglé au millimètre, Bricozor, votre magasin de bricolage en ligne préféré, vous explique aujourd’hui comment trouver le juste équilibre entre quête de confort et maîtrise des dépenses. Un tuyau particulièrement bienvenu à l’heure où le coût des énergies s’envole.

En matière de plancher chauffant, deux types d’installation sont possibles : le chauffage au sol hydraulique et le chauffage au sol électrique.

Si les deux versions présentent des points communs, chaque système se distingue par des particularités de fonctionnement qu’il est important de connaître avant de se lancer dans les réglages proprement dit.

ou en polybutène (PB) pris dans une chape chargée de maintenir les tubes en place, d’isoler phoniquement l’installation et de diriger les calories vers le haut.

L’eau, préalablement chauffée à une température moyenne de 45°C, est ensuite diffusée sous pression dans le circuit. Conçu pour garantir la sécurité et le bien-être des personnes, l’article 35 de l’Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, de bureaux ou recevant du public (ERP) impose une température au contact des sols finis de 28°C maximum. Adieu donc les fameuses sensations de jambes lourdes qui prévalaient autrefois et qui ont longtemps nui à la réputation du chauffage au sol !

Un bon réglage conserve cependant toute son importance. Nous verrons bientôt pourquoi.

Également appelé plancher rayonnant, le chauffage au sol électrique est composé d’une trame de câbles ou de rubans métalliques à faible rayonnement électromagnétique qui serpentent sous un revêtement (carrelage, parquet, sol PVC, pierre naturelle par exemple).

Sa chaleur douce et homogène convient parfaitement aux petits espaces.

La fabrication des câbles chauffant électriques est encadrée par la norme NF C32-333 de juin 2002 qui régit notamment leur emploi, leurs caractéristiques et leur degré de résistance à la compression, à la traction et à l’aplatissement.

Le chauffage au sol a besoin d’énergie pour fonctionner : électricité, gaz naturel, fioul, granulés de bois (ou pellets), géothermie ou bien encore énergie solaire. Chacune d’entre elles présentent des avantages et des inconvénients :

Le choix de l’énergie dépend aussi de la configuration, de l’ancienneté et de la localisation du logement, ainsi que du budget disponible pour installer, entretenir et réparer un chauffage au sol. Autant de paramètres qu’il est impératif de lister avant de se lancer dans la pose d’un tel dispositif.

Voyons cela dans le détail.

En hiver, période froide par définition, rien de pire que de passer sans transition de la tiédeur d’un séjour chaleureux à l’atmosphère congelée d’une chambre à coucher à l’heure d’aller au lit. Ce contraste saisissant et désagréable résulte, non pas d’un dysfonctionnement matériel comme on le croit souvent, mais d’un mauvais réglage du chauffage ou, plus simplement encore, d’un thermostat d’ambiance fixe installé dans une pièce trop chaude ou trop ventilée. Il est important de remédier à ce problème lorsque la sphère familiale comprend en particulier des enfants et/ou des personnes fragiles.

Grâce à des gestes simples et du matériel de chauffage performant, chauffer une habitation est aujourd’hui à la portée de tous.

Le plancher chauffant, quelle belle invention !

Abstraction faite de ses débuts chaotiques dans les années 1960 (dépourvu de régulateur de température, le carrelage pouvait très vite devenir bouillant), l’absence de radiateurs fait presque oublier l’existence d’un système de contrôle du chauffage dans le logement. D’inévitables erreurs de débutant apparaissent.

Il fait un peu trop chaud dans la pièce ? Ouvrons la fenêtre pardi ! Jusqu’au jour où la première facture d’électricité tombe, qui fait dresser les cheveux sur la tête. Bien réglé et doté d’un thermostat équipé d’un détecteur de fenêtres ouvertes, un chauffage au sol permet de réaliser jusqu’à 15% d’économies en comparaison d’un chauffage traditionnel.

À condition aussi de disposer d’un logement bien isolé. Les fuites d’air sont légions dans un logement (toit, murs, fenêtres et portes) et le cauchemar des occupants qui dépensent alors une énergie folle à chauffer l’extérieur.

Inutile de pousser les systèmes à fond pour obtenir un chauffage de qualité ni de passer son temps à faire le tour des pièces pour en ajuster sans cesse la température.

Les systèmes de chauffage, qui aiment la constance, sont aujourd’hui parfaitement capables de travailler de manière autonome et de s’auto-réguler. Tout est question de technologie. Et c’est tant mieux ! Car les modifications manuelles incessantes perturbent les systèmes, provoquent à terme des défaillances techniques qui peuvent coûter cher à la longue.

C’est là le point faible du chauffage au sol : en cas de panne, le montant des réparations peut vite grimper. Apprenez à régler votre chauffage sur votre mode de vie une bonne fois pour toute, vous serez tranquille ensuite, et pour longtemps.

Le débitmètre permet le contrôle et la régulation du débit d’eau dans les tubes des planchers chauffants. Cette petite pièce en apparence anodine joue en réalité un rôle important. Un débit trop bas peut entraîner une insuffisance de chauffage qui peut à son tour générer des bruits disgracieux dans la tuyauterie. À l’inverse, Un débit trop important peut à la longue engendrer une fatigue générale du système et occasionner des défaillances techniques, en plus du gaspillage d’énergie.

Le collecteur (ou répartiteur ou nourrice), situé au point de départ et d’arrivée de chaque boucle, reçoit l’eau chaude ou le fluide caloporteur produit en amont par une chaudière et le répartit ensuite dans les différents espaces du logement. Si ce dernier comprend plusieurs niveaux, la pose d’un collecteur par étage est vivement recommandée.

Le thermomoteur est un moteur électrothermique basse consommation qui surmonte une vanne hydraulique de retour d’un répartiteur et permet de commander les régulateurs de débit des planchers chauffant.

Le thermostat programmable est sans doute l’une des plus grandes avancées techniques de ces dernières années. Des définitions de plages horaires aux réglages des températures à distance en temps réel via un smartphone, tout est désormais possible ou presque avec les nouveaux thermostats. Le contrôle des dépenses énergétiques est plus fin que jamais et colle au plus près aux habitudes de chacun.

Le réglage d’un chauffage au sol est un exercice somme toute assez simple pour qui s’intéresse au minimum à son fonctionnement. Que votre installation repose sur un système hydraulique ou électrique, l’objectif est le même : chauffer de manière homogène une ou plusieurs pièces.

Une surveillance régulière du plancher chauffant permet d’en prolonger la durée de vie et de profiter pleinement de ses nombreux atouts. La technologie aidant, la finesse des réglages s’accroît et permet de personnaliser ses besoins.

Vous souhaitez installer un chauffage au sol et vous cherchez à optimiser ses performances ? Nos conseillers, disponibles tout au long de la semaine par téléphone, vous aideront à opérer les bons choix. Chez Bricozor, nul besoin de plancher chauffant : l’atmosphère chaleureuse coule dans notre ADN depuis toujours. Et notre énergie, c’est vous !