Quels spots utiliser pour une salle de bain ?

Aussi discrets que puissants, les spots LED ont peu à peu conquis les logements au point d’en coloniser chaque pièce. Des entrées aux chambres, des séjours aux cuisines, ces petits luminaires ronds séduisent par leur faible coût, leur capacité à se fondre dans le décor et leur consommation électrique réduite.

Leur installation dans les pièces d’eau ne doit cependant rien au hasard. Bricozor vous explique aujourd’hui quels spots utiliser pour éclairer une salle de bain en toute sécurité et comment en jouer pour créer une véritable atmosphère.

Entrée en vigueur en décembre 2002, puis complétée par une mise à jour parue en juin 2005, la norme française NF C 15-100 édicte les règles permettant, comme le résume très bien l’Afnor (Association française de normalisation), d’assurer le contrôle, la conception, la réalisation, la vérification et l’entretien des installations électriques domestiques basse tension. Ces dernières sont fixées à 1 000 volts maximum en courant alternatif et à 1 500 volts en courant continu.

Le texte prévoit notamment une implantation précise des luminaires dans les pièces d’eau découpées en différents périmètres de sécurité appelées zones. Avant même de savoir quels spots utiliser, il est impératif de prendre connaissance des emplacements proscrits et autorisés.

Tous les spots ne se valent pas. Ceux d’un séjour par exemple ne peuvent pas être utilisés pour illuminer une salle de douche. Pourquoi ? Parce que leur résistance à l’intrusion de corps solides et à l’eau est différente.

Des caractéristiques établies sous la forme d’un Indice de protection ou IP qui garantit le niveau de sécurité, de durabilité et de conformité de certains appareils électroménagers et équipements électriques : lave-linge, lave-vaisselle, hottes, lampes, smartphones, prises ou bien encore machines-outils.

➔ Lisez pour cela notre article très complet consacré à ce sujet et intitulé Indice de protection électrique IP : tout ce que vous devez savoir.

Les spots admis dans les salles de bain et à proximité des points d’eau doivent ainsi impérativement posséder l’un des trois IP suivants : IP65 (zone 1) comme le modèle Aspen de chez ARIC, IP 44 (zone 2) comme le modèle Carolina de chez Paulmann ou IP20 (zone 3). Des précautions qu’il vaut mieux respecter à la lettre pour éviter tout risque d’électrocution ou de court-circuit.

Deux types de spots coexistent :

• Les spots encastrables de forme circulaire, vendus tantôt à l’unité tantôt en lots, qui s’intègrent intégralement dans l’épaisseur d’un plafond ou d’un meuble ;
• Les spots en saillie ou en applique appelés également projecteurs, composés d’une ou plusieurs flammes enchâssées dans un cylindre et disposées à distance régulière sur une barre en métal le plus souvent rectiligne.

Le choix de l’un ou l’autre de ces deux types de spots dépend des goûts et des besoins de la personne qui les pose mais aussi de la configuration de la pièce.

Des spots encastrés dans un plafond bas ou une salle de bain de petite taille par exemple offrent un grand champ d’éclairage en toute discrétion, tandis qu’un spot en saillie permet de diriger manuellement le ou les faisceaux de lumière sur des endroits précis de la salle de bain et de laisser le reste de la pièce dans une relative pénombre : espace WC, entrée de douche, lavabos, etc.

Les possibilités sont d’autant plus nombreuses que les modèles de spots actuels sont désormais dotés de fonctionnalités qui permettent de créer des jeux de lumière dans les salles de bain. Voyons précisément comment.

La salle de bain est un espace intime. Si certains apprécient son côté relaxant et réconfortant, d’autres la conçoivent plutôt comme un lieu dynamisant et revivifiant. Deux atmosphères que les luminaires en général et les spots en particulier peuvent venir subtilement souligner.

Premier changement notable chez les spots encastrés : leur orientabilité. Fini le temps des modèles de spots uniformément fixes. Même si ces derniers continuent d’être appréciés, bon nombre de ces petits luminaires circulaires sont désormais dotés d’un angle de diffusion qui peut atteindre les 360°. Une fonctionnalité qui permet de jouer avec la lumière comme avec les spots en saillie tout en restant invisible, comme le modèle Obico de chez Feilo Sylvania par exemple.

Second changement qui a permis aux spots encastrés de confirmer leur succès : la variabilité de leur lumière. À l’image des rubans LED, la température de couleur des spots est également paramétrable, devenant tour à tour chaude, neutre ou froide en quelques secondes seulement. Un côté dimmable (ou gradable) qui se retrouve par exemple sur les modèles Mauna de chez Kosnic et Combo de chez Ledvance.

Dernier atout des nouveaux spots dans les salles de bain : leur finition interchangeable. Fini le temps des luminaires sempiternellement blancs.

Si le spot maîtrise l’art de la discrétion à la perfection, il peut aussi jouer les élégants en arborant des collerettes ou anneaux de finition noirs, en acier brossé, en alu brillant ou bien encore en alu brossé, bien plus raffinés. Exemple à suivre parmi d’autres sur notre site : le modèle Ledinaire RS071B MultiCCT d’un beau noir mat de chez Philips. Quelle allure, n’est-ce pas ?

Maintenant que vous savez tout sur les spots, à vous de jouer !

L’éclairage d’une salle d’eau est plus complexe que n’importe quelle autre pièce d’habitation. Les contraintes liées à la sécurité des personnes requièrent des luminaires capables de résister aux éclaboussures ou encore à la vapeur d’eau pour limiter les risques de court-circuit et d’électrocution. Un choix qui repose sur la connaissance de normes précises que les fabricants ont l’obligation d’afficher distinctement sur les emballages de leurs produits.

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