EN 166 : Une norme évaluée pour vos beaux yeux
Dans le domaine exigeant de la sécurité au travail, la conformité aux normes joue un rôle essentiel pour assurer la protection des travailleurs. La norme EN 166, reprise par le standard international ISO, sert de référence dans la prévention des traumatismes oculaires. Elle garantit que les EPI répondent à des critères rigoureux que nous allons détailler.
Panorama des protecteurs qui en mettent plein la vue.
La portée de la norme EN 166 devenue ISO 16321
La norme EN 166, devenue ISO 16321, impose une réglementation sur les protecteurs des yeux et du visage. Mais pourquoi ce changement de nom, vous demandez-vous ? Intéressons-nous un instant aux subtilités administratives.
L’AFNOR (Association française de normalisation) délivre les normes NF. C’est aussi l’organisme qui représente la France auprès de l’Organisation internationale de normalisation (norme ISO) et du Comité européen de normalisation (norme EN).
Ainsi, en 2022, la norme NF EN 166 a été validée à l’international, et porte désormais le préfixe ISO. D’ailleurs, pour être exact, il s’agit de la norme NF EN ISO 16321, puisque c’est la même en France, en Europe, et dans les autres pays.
Mais, revenons à nos préoccupations. Bien que le nom ait changé, la norme établit toujours des exigences générales pour la conception, la performance, le marquage et l’information des utilisateurs d’EPI. Elle définit également les tests de conformité que les lunettes de protection doivent passer pour être certifiées.
Le marquage des lunettes de protection
Pour cette raison, tous les équipements conformes à la norme doivent être marqués de manière claire et permanente.
Les branches doivent porter les informations suivantes :
- le numéro de la norme ;
- le fabricant ;
- le chiffre correspondant au domaine d’utilisation, c’est-à-dire les risques associés ;
- la lettre indiquant la résistance aux particules ;
- et enfin, le marquage CE.
L’oculaire apporte des précisions sur :
- la classe optique, qui détermine la durée de port ;
- le code et la classe de protection du filtre ;
- le niveau de résistance à l’impact ;
- le marquage CE ;
- le cas échéant, le symbole attribué à un risque particulier ou une caractéristique optionnelle.
Par ailleurs, la norme EN 166 ou ISO 16321-1 couvre une large gamme de dispositifs de protection oculaire contre les chocs mécaniques, les projections de liquides, les métaux fondus, le gaz ou le rayonnement optique. Elle se décline en ISO 16321-2 et ISO 16321-3 pour prévenir les risques liés au soudage et encadrer les protecteurs grillagés.
L’ensemble de ces normes s’applique à divers environnements de travail, tels que le BTP, la métallurgie ou la chimie.
Au même titre qu’un vêtement de travail ou une paire de gants, il faut choisir les lunettes de protection en fonction de l’activité de chaque salarié.
3 conseils pour l’entretien des lunettes de protection
- Nettoyer régulièrement avec des produits adaptés
Utilisez un chiffon en microfibre propre et doux. Bannissez les mouchoirs en papier ou l’essuie-tout qui abîment les verres, tout comme les détergents ou l’alcool, trop abrasifs.
Si nécessaire, employez un spray spécialement conçu pour les verres de lunettes. - Éviter les rayures
Lorsque vous ne portez pas vos lunettes, rangez-les dans un étui rigide. Ne les posez pas du côté des verres. Une rayure, même imperceptible, peut laisser passer un rayonnement dangereux. - Vérifier et resserrer les vis
Assurez-vous que vos lunettes soient correctement ajustées. Un mauvais positionnement peut non seulement causer un inconfort, mais également réduire le niveau de protection.
Les lunettes de travail doivent répondre aux exigences de qualité et de sécurité les plus élevées. Il est impératif pour les employeurs et les salariés de se conformer aux directives, et de vérifier l’intégrité du matériel. En choisissant des EPI conformes à la norme EN 166, récemment promue ISO 16321, vous investissez dans la sécurité oculaire et réduisez les risques liés aux accidents et aux blessures.
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